
de Rob Reiner
avec Jack Nicholson, Morgan Freeman, Sean Hayes
Un jour, Cole et Carter se retrouvent dans la même chambre d'hôpital, avec tout le temps nécessaire pour dresser le bilan de leurs vies si dissemblables. Ils découvrent alors qu'ils ont au moins deux choses en commun : un formidable appétit de vivre, et le ferme désir de réaliser d'urgence tous leurs rêves inaccomplis. Les deux hommes embarquent alors pour la plus belle des virées. Un voyage de l'amitié, émaillé d'aventures, d'éclats de rire, de découvertes...
Mon avis: Bon ok, ce film joue sur la corde sensible de la vie et de la mort et dès lors, c'est donc particulièrement tentant de succomber aux clichés bien baveux de sagesse et de leçons. Oui, le film est une succession de paysages en forme de carte postale et bien entendu, on peut parfois avoir envie de froncer les sourcils d'un air parfaitement entendu. Cela dit, il n'y a jamais de fumée sans feu, aussi petit soit-il. Qui n'a jamais rêvé de conduire une superbe bagnole ? Qui n'a jamais eu envie de visiter les 4 coins de la Terre ? A ce propos, les mauvaises langues auront vite fait de souligner qu'avec plein de fric, effectivement, c'est très faisable... Mais je ne pense pas que ce film soit uniquement basé sur cette hypothèse; ce serait bien trop facile et à priori, ce serait trop bon de s'en contenter. Je pense que ce film est basé sur la capacité d'accomplir quelque chose dès que nous en avons les moyens, petits ou grands. Et par certaines occasions, de se surpasser. L'argent n'a donc plus rien à voir dans l'histoire. Celui qui se focalise uniquement sur les belles embardées, façon Ushuaïa, de nos deux comparses en pensant que tout est basé dessus, me donne envie de dire qu'il se trompe. Possible qu'il n'est envie que de voir cela. Pourtant, il y a certains moments dans ce film, qui, bien qu'ils soient filmés dans un cadre magnifique ou "cliché", dépassent le décor car ils parlent de ce qui peut être douloureux, intime et propre à chacun et que même un paysage somptueux ne pourrait effacer. C'est la faculté de pouvoir en parler, de se l'avouer il me semble. Après, on peut comparer le film avec d'autres et souligner ce qui cloche inlassablement. Je crois que les gens n'aiment pas ce qui leur semble trop parfait, trop lisse en apparence. En apparence. Je crois qu'ils confondent apparence et profondeur. J'aurais pu profiter de ce film en étant aveugle. Les dialogues suffisent quitte même à ce que ce soit tourné à côté d'une poubelle. Allez le voir, "le c½ur grand ouvert"... :)

0-env0le-m0i-0, Posté le jeudi 30 septembre 2010 13:39
Un grand film qui m'a beaucoup émue !